- Les poissons des récifs
coralliens
- Comportements alimentaires des poissons coralliens : Présentation des principales familles (F.Trentin)
Les chasseurs à l'affût sont très souvent piscivores.
Les poissons crapauds ou poissons pêcheurs(
Antennaridés) sont des petits poissons de forme globulaire.
Ces espèces, peu aptes à la nage, vivent camouflées sur le fond. La couleur de leur corps s'adapte à
celle de leur substrat en plusieurs jours. Ils sont caractérisés par la transformation des premiers rayons de la
nageoire dorsale en filament pêcheur, véritable leurre appâtant les poissons. Les proies qui peuvent être
de taille supérieure à celle de l'antennaire, seront aspirées par la bouche qui s'ouvre largement.
sur la photographie ci-contre il est diffficile de distinguer l'antennaire de l'éponge contre
laquelle il s'est installé...
Photo ci-contre
Antennaire (poisson crapaud)
(Antennarius sp)
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Les Poissons lézards (Synodontidés) au corps cylindrique et aux nageoires
dépourvues d'épines, possèdent une grande bouche et une langue couverte de dents fines et
acérées. Ce sont des prédateurs voraces qui chassent à l'affût, immobiles, posés sur le
fond avec lequel ils se confondent.
Photo ci-contre
Poisson lézard
(Synodus binotatus)
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Les Poissons trompettes (Aulostomidés) existent sous plusieurs phases, jaune,
bleue, brune, grise... Ce sont des chasseurs solitaires à l'affût qui se nourrissent de poissons et de
crustacés. Ils nagent souvent cachés derrière les gros poissons herbivores pour surprendre leurs proies.
Photo ci-contre
Poisson trompette
(Aulostomus chinensis) |
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Les Rascasses (Scorpénidés)ou se caractérisent par la présence d'une
crête osseuse depuis la joue jusqu'à l'opercule. La tête est complètement ou partiellement couverte de
plaques osseuses et hérissées d'épines.
A la base des rayons durs des nageoires, se trouvent des glandes venimeuses qui alimentent les rainures des épines. Le venin est
thermolabile à partir de 60 °C.
Ce sont des carnassiers qui se nourrissent principalement de crustacés et de poissons. Ils se tiennent immobiles à l'abri
du récif le jour où ils nagent parfois le ventre collé aux surplombs. Ils chassent la nuit, leur proie est
aspirée par un courant d'eau : Ils ouvrent brusquement la bouche créant une aspiration d'eau violente ainsi que celle
de la proie. |
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Les Poissons larmés ou Pterois,reconnaissables à
leur livrée voyante, peuvent parfois chasser activement au crépuscule : Pectorales déployées,
ils acculent leur proie dans une voie sans issue.
Photo ci-contre
Poisson larmé
(Pterois miles)
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Le poisson pierre (Synanceia verrucosa)
sécrète par des glandes cutanées un liquide laiteux qui favorise le développement d'algues et
d'hydraires le rendant particulièrement cryptique. Ils se tiennent sur les rochers ou partiellement enfouis dans le
sable.
Son venin très puissant en fait une espèce très dangereuse. C'est en marchant sur les
épines dorsales que le venin est injecté. Les symptômes dépendent de la taille du poisson pierre.
La douleur est intense et violente accompagnée par un œdème qui peut durer plusieurs semaines. Les tissus
touchés se nécrosent et peuvent ne pas cicatriser. Il faut alors envisager une greffe (D'après M. Martelly,
Dr médecine générale, 1995).
Photo ci-contre
Poisson pierre
(Synanceia verrucosa)
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Les Poissons scorpions ou faux poissons pierre portent de nombreux
appendices cutanés sur le corps et sous le menton. Ils profitent de leur camouflage pour chasser à l'affût
sur les têtes de récifs et le platier. Ils sont beaucoup moins dangereux que l'espèce
précédente. Ils s'en distinguent par la position de la bouche qui s'ouvre vers le haut (prognathe) chez le poisson
pierre et vers le bas chez les poissons scorpions.
Photo ci-contre
Poisson scorpion
(Scorpaenopsis sp)
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Les prédateurs, chasseurs en banc
Très carnassières, les espèces pélagiques (carangues, thons, requins) stationnent près des
parois et pratiquent une chasse collective. Certains Carangiidés chassent en banc en
encerclant leurs victimes et les empêchant ainsi de fuir. Néanmoins la vie en banc est le plus souvent une
attitude défensive, 50% des juvéniles vivent en groupe pour seulement 25% des poissons adultes. Il semblerait que
les prédateurs aient plus de difficultés à identifier leur victime quand elle appartient à un banc
aux mouvements coordonnés. |
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Carangue
(Caranx sp) |
La formation de bancs peut également être une stratégie pour conquérir de nouveaux espaces.
Ainsi le chirurgien bagnard (Acanthurus triostegus) en use-t-il pour brouter des fonds occupés par des
rivaux. Lorsque la compétition est moins forte, la densité des bancs diminue pour passer d'une structure offensive
à une structure plus défensive.
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