Les chondrichtyens

1. Présentation
2. Les écailles et les dents des requins
3. La reproduction
4. Les principaux ordres

1. Présentation des Chondrychtyens

Ce groupe formé par des poissons au squelette entièrement cartilagineux parfois calcifié (mais jamais ossifié); soit environ 846 espèces, se divise en Sélaciens (requins et raies) et Holocéphales (chimères). Ces derniers à la tête proéminentes vivent dans les grandes profondeurs. Les traces fossiles les plus anciennes sont datées de - 410 millions d'années.
Parmi les sélaciens, on distingue :

•  ceux qui ont les fentes branchiales sur le côté (Pleurotrèmes) c'est à dire les requins
•  ceux qui les ont sur la face ventrale (Hypotrèmes) c'est à dire les raies et torpilles.

2. Les écailles et les dents

Les écailles (écailles placoïdes) qui recouvrent le corps des Chondrichtyens se forment de la même façon que les dents, elles confèrent à leur peau, un aspect rugueux voire abrasif.
Les dents, ancrées dans le derme, sont disposées en plusieurs rangées ; Elles avancent au fur et à mesure qu'elles grandissent en se redressant entraînées par le déroulement du tissu recouvrant la gencive dont la croissance est continue. Ainsi, les dents sont-elles remplacées en permanence, on retrouve fréquemment des dents des requins plantées dans leurs proies ou sur les sites de leurs repas.

3. Quelques perticularités de la reproduction

Leur reproduction est caractérisée par une fécondation interne : les nageoires pelviennes du mâle sont partiellement transformées et portent des appendices spécialisés (les ptérygopodes). Ils permettent l'introduction du sperme dans les voies génitales femelles.

Après la fécondation, chez les espèces ovipares, des gros œufs, entourés d'une enveloppe protectrice ou thèque sont pondus (cas des raies, de la roussette).

Oeuf de roussette (8-10 cm); embryon vu par transparence au dessus des réserves.

Chez d'autres espèces, les embryons puis les jeunes se développent dans une cavité interne à partir des réserves de l'œuf (ovoviviparité), ou encore plus fréquemment par des apports nutritifs provenant :

•  de la mère par des sécrétions de l'utérus : viviparité aplacentaire des Manta et des Squales,
• des autres œufs produits : oophagie
• d' un placenta : viviparité placentaire comme chez le requin marteau.

D'une façon très générale, les espèces vivant sur le fond sont souvent ovipares et beaucoup d'espèces de pleine eau sont vivipares.

Ainsi, nous observons, chez les Chondrichtyens, tous les intermédiaires entre l'oviparité et une placentation comparable à celle des Mammifères.

4. Les principaux ordres et (familles) de chondrichtyens