Les écailles des poissons osseux (ostéichtyens)

I. Les écailles élasmoïdes de la plupart des poissons osseux (Téléostéens)
2. Des écailles qui grandissent avec le poisson
3. Les écailles cténoides et les écailles cycloïdes

I. Les écailles élasmoïdes de la plupart des poissons osseux (Téléostéens)

Leurs écailles transparentes se situent sous des replis de l'épiderme et se chevauchent régulièrement comme les tuiles d'un toit (shcéma ci-dessous).
Elles sont constituées de quelques couches d'os lamelleux recouvertes par une très fine couche d'os plus dur qui leur donne leur résistance (schéma di-contre).


Coupe transversale

Schéma de la peau d'un poisson osseux évolué (Téléostéen)

Une écaille

 

 

Début

2. Des écailles qui grandissent avec le poisson

Les écailles se mettent en place très précocement au cours de la vie larvaire : les premières apparaissent au niveau de la queue puis les rangs successifs se mettent en place vers l'avant. Le nombre d'écailles reste ensuite constant toute la vie du poisson. Par conséquent elles grandissent avec lui comme en témoignent les stries d'accroissement visibles à leur surface (photo ci-contre). Ces stries sont comparables aux cernes d'un arbre. Elles sont d'autant plus écartées que la croissance est rapide et donc la nourriture abondante. Les écailles renseignent sur l'âge du poisson et sa vitalité. Leur taille définitive dépend de l'espèce du poisson.

Début

3. Les écailles cténoides et les écailles cycloïdes

Selon leurs ornementations, on distingue deux types d'écailles élasmoïdes :
Les écailles cténoides se differencient des écailles cycloïdes (rondes) par la présence sur le bord libre de nombreuses petites pointes acérées ( spinules) disposées sur plusieurs rangées.

C'est le cas du rouget-barbet. Si la main glisse de la tête vers la queue, elle ne rendontre aucune résistance (dans le sens des spinules), c'est une autre histoire dans le sens contraire...

Ecailles cycloïdes
Ecailles cténoïdes