CAVOLINIIDAE Gray, 1850.

Mollusques pélagiques. Coquilles minces et translucides, fragiles et souvent brisées par la mer ou au cours de la collecte, trouvées mortes dans le sable dans les zones calmes.

Genres de cavolinidae représentés à la Réunion.

Cavolinia Abildgaard,1791: Trapu, arrondi, ouverture comprimée
    Cleodora Peron & Lesueur, 1810
    Diacria J.E. Gray, 1842: Comme Cavolinia, mais lèvre dorsale épaisse.
    Styliola Lesueur, 1825: Conique allongé en forme d'aiguille, une corde longitudinale
    Telodiacria Rampal, 2019

Cavolinia : Abildgaard,1791: Trapu, arrondi, ouverture comprimée

Cavolinia gibbosa (D'Orbigny, 1836). (2844).

Face antérieure globuleuse portant de très fines stries circulaires serrées. 3 épines postérieures, une médiane légèrement recourbée vers l'arrière, et 2 latérales vers l'avant. Ouverture large et protruse, arrondie. Face postérieure plate elle aussi striée, avec 2 dépressions axiales.

Rare dans le sable dragué.

Longueur 14 mm. C'est le plus grand de nos Cavolina

cavolinidae

Cavolinia globulosa (Gray, 1850). (2361)

Très globuleux, en forme de sphère aplatie. 3 courtes épines à l'arrière et dirigées vers l'arrière, la médiane un peu plus forte. Ouverture étroite ni épaisse ni protruse. 2 grands sillons axiaux.
   Blanc et translucide; un liseré brun autour de l'ouverture.

Morte dans le sable dragué de 30-50 m. Très rare.

Hauteur 4,5 mm.

cavolinidae

Cavolinia inflexa (Lesueur, 1813). (2394).

Triangulaire renflé. Un fort prolongement pointu vers l'arrière, une épine longue mais plus étroite de chaque côté, recourbée dorsalement, et dirigée vers le côté et un peu vers l'arrière. Ouverture un peu rétrécie avec la lèvre inférieure légèrement protruse.
    Blanc et translucide. Un fin liseré brun au dessus de l'ouverture.

Morte dans le sable dragué de 30-50 m. Très rare.

Hauteur 5,5 mm.

cavolinidae

Cavolinia cf. labiata (d'Orbigny, 1835). Coll. Thierry Mulochau Mission Objectif 1000

Proposition Raymond Huet


Hauteur 6 mm.

hh

Cavolinia longirostris (Blainville, 1821). (1659).

Globuleux, avec un dos très arrondi et saillant, une courte épine large et pointue de chaque côté. Ouverture large, lèvre inférieure protruse et prolongée par un rostre très allongé. Nombreuses sibnes cordes sur la majeure partie de la surface de la valve antérieure. .

Abondante dans le sable dragué.

Longueur 3 à 5,5 mm.

 

cavolinidae

Cavolinia tridentata (Niebuhr, 1775). 3507

Globuleux. Ouverture large, lèvre dorsale protruse triangulaire arrondie. Bord postérieure avec une forte épine recourbée vers l'arrière, et 2 fortes épine latérales.

Blanc.

Rare dans le sable dragué.

Longueur 7 mm.

 

 

cavolinidae

Cavolinia uncinata (Rang, 1828). ( 3830 ).

Très globuleux. Bord postérieur très arrondi. 2 épines latérales, petites, peu pointues, paraissant très écartées l'une de l'autre. Ouverture large, lèvre inférieure protruse arrondie.. Fines cordes espacées sur la face antérieure au-dessus de l'ouverture.

Mort dans le sable dragué de 30-50 m. Commun. .

Hauteur 4 mm.

 

cavolinidae

Cavolina sp 3831

Globuleux, lèvre postérieure protruse avec un prolongement triangulaire ; fortes cordes sur les 2 lèvres de l'ouverture. 3 épines dirigées vers le haut.

Blanc.

Longueur 9 mm.

Cleodora Peron & Lesueur, 1810

Cleodora sp 3829

En forme d'entonnoir très évasé et de section ovalaire, patrie supérieure brisée. Plus arrondi et élargi plus vite que Cleodora 1964.
   Jaune, petits plis obliques près de la pointe.
   Un seul spmn dans le sable dragué.
   Hauteur 4 mm.




Diacria J.E. Gray, 1842: Comme Cavolinia, mais lèvre dorsale épaisse.

Diacria trispinosa (Blainville, 1821). (2391).

En forme de Cavolinia, losangique et globuleux: un fort prolongement cylindrique à l'extrémité arrondie, en arrière, et une forte épine de chaque côté, dirigée latéralement. Lèvres de l'ouverture épaisses et rouges, le liseré rouge étendu latéralement jusqu'aux épines latérales.
   Blanc et translucide par ailleurs.
   Mort dans le sable dragué de 20-50 m.Rare.
    Hauteur 6 mm.

cavolinidae

Styliola Lesueur, 1825: Conique allongé en forme d'aiguille, une corde longitudinale

Styliola subula (Quoy & Gaimard, 1827). (1886).

En forme de cornet étroit, droit avec une courbure légère et irrégulière, plus large que les Creseis, présence d'une corde longitudinale.
    Mince translucide et blanc.
    Mort dans le sable dragué de 20-50 m. Rare.
    Hauteur 5 mm.


cavolinidae


Telodiacria Rampal, 2019


Telodiacria quadridentata (Blainville, 1821). (1952).
Mise a jour : Raymond Huet

En forme de Cavolinia, très globuleux. Bord postérieur arrondi, avec 4 courtes épines, 2 de chaque côté, dirigées vers le côté et l'arrière. Lèvres de l'ouverture épaisses mais non, protruses, et rouges.
    Mince blanc et translucide par ailleurs.
    Mort dans le sable dragué de 20-50 m. Assez commun.
    Hauteur 3 mm.

cavolinidae

Telodiacra quadridentata   (Blainville, 1821) 883
Proposition Raymond Huet

Très petit et globuleux, ouverture mince, partie postérieure arrondie avec 4 courtes épines, les 2 supérieures nettement plus petites. Très fines stries spirales serrées au-dessus de l'ouverture.
    Blanc translucide, un liseré brun autour de l'ouverture.
    Très proche de Diacria quadridentata (1952), s'en distingue essentiellement par se taille de moitié plus petite, en 2 populations distinctes.
    Abondant dans le sable dragué.
    Longueur 1,5 mm.



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