Famille des MYTILIDAE Rafinesque, 1815.
Genres représentés à la Réunion
Adula H. Adams & A. Adams, 1857
Amygdalum Megerle, 1811: spatulée, mince fragile et lisse
Botula Mörch, 1853: Quadrangulaire, épaisse, avec des ressauts en gradins.
Brachidontes Swainson, 1840: épaisse, mytiliforme, avec filets axiaux et concentriques.
Gregariella Monterosato, 1883
Leiosolenus Carpenter, 1857
Lithophaga Röding, 1798: mince, fragile, cylindrique avec des stries en forme de rides.
Modiolus Lamarck, 1799: Arrondi en avant, umbo obtus, juste derrière l'extrémité antérieure, charnière lisse.
Musculus Röding, 1798: Mince fragile, en forme de haricots, fines côtes radiées.
Perna Philipson, 1788: comme Mytilus, mais sans adducteur antérieur
Rhomboidella Monterosato, 1884: petit, convexe. Côtes radiales divergentes et bifurquées. Bords finement crénelés.
Septifer Recluz, 1848: Epais, triangulaires, côtes radiales et filets concentriques
Adula H. Adams & A. Adams, 1857.

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Adula kleemanni M. Huber, 2010 (2168)
Mise à jour Raymond Huet
Cylindrique
très allongé et étroit, et incurvé, un peu rétréci à l'extrémité.
Nombreuses stries de croissance à la partie postérieure.
Brun pâle, periostracum brun chevelu.
Un seul spmn dans un morceau de bois flotté plein de Teredinidae.
Taille 19,5 x 4 mm. |
Amygdalum Megerle, 1811: spatulée, mince fragile et lisse.
Amygdalum peasei (Newcomb, 1870). (3004)
Lignes
de croissance et stries radiales. Entourée d'un réticulum de byssus à
mailles larges sur lequel sont fixés de nombreux graviers et débris.
Vivant dans le sable dragué de 30 - 50 m. Rare.
Hauteur maximale 35 x 17 mm. |

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Amygdalum striatum (Hutton, 1873). (Coll. Martin)
Mise à jour Raymond Huet
Allongé,
silhouette arrondie, élargie en arrière et rétrécie vers l'umbo. La
moitié supérieure teintée de fines lignes brunes formant vaguement des
triangles.
Dans le sable dragué à 40 m, Boucan Canot.
Dimensions: 19,4 mm |

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Amygdalum soyoae (Habe, 1958). (2279)
Mytiliforme, très mince et fragile. Fins filets concentriques.
Blanc opaque avec un secteur médian noir translucide
avec des traits blanc opaque. Periostracum fin jaunâtre. Intérieur avec
un aspect perlé. .
Vivant dans le sable vaseux de 100 m. Rare.
Taille maximale 14,2 x 7 mm. |

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Botula Mörch, 1853: Quadrangulaire, épaisse, avec des ressauts en gradins.
Botula cinnamomea (Gmelin, 1791) (2432).
Très mince et très fragile. Valves et sommets très creux. Lignes de croissance concentriques sous un periostracum crayeux.
Vivant dans des coraux morts du genre Méandrine. Très rare.
Taille 12 x 5.5 mm. |

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Botula fusca (Gmelin, 1791). (2278)
Mytiliforme,
sommet arrondi, bord droit rectiligne ou concave. Nombreuses cordes
concentriques séparées par des sillons profonds donnant un aspect en
gradins.
Blanc avec parfois des taches brunes. Vivant dans les coraux des lagons. Peu commun.
Taille maximal 14,4 x 7,5 mm.
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Botula fusca (Gmelin, 1791). (3201)
Mise à jour Raymond Huet
Taille 24 x 12 mm.
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Brachidontes Swainson, 1840: épaisse, mytiliforme, avec filets axiaux et concentriques.
Brachidontes mutabilis (Gould, 1861). (2276).
Mytiliforme.
Stries de croissance concentriques. Très fines côtes radiales serrées
visibles au microscope à jour frisant. Bord périphérique lisse non
crénelé.
Violet noir uni. Periostracum fin brunâtre. Vivant attaché aux pierres dans les lagons. Peu commun.
Taille maximale 15 mm. Spécimen 9,1 x 4,5 mm. |

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Brachidontes variabilis (Krauss, 1848). (2277bis)
Mise à jour Raymond Huet
Mytiliforme.
Stries de croissance concentriques. Côtes radiales plus larges et
espacées que la précédente espèce. Sur la face interne, bord crénelé.
Noir uni. Vivant attaché aux pierres dans les lagons. Rare.
Taille maximale 14,6 mm. Spécimen 11 x 5.3 mm
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Gregariella Monterosato, 1883
Gregariella difficilis (Deshayes, 1863 ) (3258)
Mise à jour Raymond Huet
Petite,
allongée, trapézoïdale. Un étranglement au milieu de la coquille. Côté
antérieur lisse, côté postérieur avec avec des fines cordes radiales
divergentes plusieurs fois divisées. Bord crénelé.
Fauve pâle, intérieur nacré.
Un spmn trouvé dans une ascidie,
Taille 6,8 x 4,7 mm.
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Leiosolenus Carpenter, 1857.
Leiosolenus lima (Jousseaume in Lamy, 1919). (1356)
Mise à jour Raymond Huet
Trapézoïdale
très allongée postérieurement. Très fines côtes radiales serrées sur la
moitié inférieure de la coquille, très fines stries concentriques
serrées sur toute la surface. Quelques cordes concentriques foliacées
sur la partie postérieure.
Couleur orangé pâle.
Un seul spmn trouvé mort sur le sable à 12 m.
Taille 6,2 x 3,7 mm. |

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Leiosolenus malaccanus (Reeve, 1857). (951)
Mise à jour Raymond Huet
Cylindrique
allongée, mince et très fragile. Nombreuses stries de croissance. Plis
concentriques lamelleux serrées sur l'extrémité inférieure.
Couleur brun-fauve.
Vivant à l'intérieur des coraux du genre Méandrine. Très rare.
Taille maximale 34,7 x 9,2 mm. Spécimen 15 x 5 mm
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Leiosolenus nasutus (Philippi, 1846). (874).
Mise à jour raymond Huet
Cylindrique allongée, mince et fragile. Fins sillons concentriques très serrés. Periostracum calcaire. Intérieur brillant.
Couleur gris brunâtre.
Vivant dans les coraux morts du genre Pocillopora ou Acropora, souvent en colonies. Commun.
Taille maximale 22 x 7,5 mm.

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Lithophaga Röding, 1798: mince, fragile, cylindrique avec des stries en forme de rides.

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Lithophaga teres (Philippi, 1846). (2271)
Ovalaire
très allongée. Cordes concentriques principales régulièrement espacées,
cordes plus fines dans leurs intervalles. Petites côtes dans les
intervalles des cordes à la partie inférieure de la coquille.
Brun orange.
Vivante dans un corail mort du genre Meandrina.
Taille maximale 62,5 x 17 mm. spécimen 45 x 14 mm
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Modiolus Lamarck, 1799: Arrondi en avant, umbo obtus, juste derrière l'extrémité antérieure, charnière lisse.
Modiolus auriculatus (Krauss, 1848). (1011).
Mytiliforme
avec une forte expansion postérieure angulaire. Extrémité antérieure
tronquée en avant de l'umbo. Fines stries de croissance concentriques.
Caractérisée par son aspect bicolore, bleu violet foncé, et grise sur un large secteur antérieur. Intérieur de même couleur. Vivante en colonies sur le fond des lagons. Commune. Couramment consommée comme moule.
Taille maximale 50 x 20,1 mm. Spécimen 42 x 22 mm
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Musculus Röding, 1798: Mince fragile, en forme de haricots, fines côtes radiées.
Musculus cumingianus (Reeve, 1857). (1286).
Fine,
légère, presque trapézoïdale, sommet très convexe et arrondi. Côtes
radiales arrondies espacées, 25 environ à l'arrière, 15 à l'avant,
séparées par une zone intérmédiaire ne portant que des fines stries
concentriques.
Blanc crème avec de petites taches brunes entre les côtes arrière. Intérieur nacré. Valves isolées dans le sable de 10-20 m. Très rare.
Taille 24,3 x 14,2 mm |

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Mytilidae sp
Mytilidae sp. (3201)
Trapézoidal très convexe, leger et translucide. Lisse sauf de très fines stries concentriques, ce qui le sépare de Musculus difficilis (3258). Secteur supéro-pstérieur recouvert d'un periosrtracum filamenteux auquel adhère un fourreau de vase.
Vivant dans un dragage de 30 m. St. Gilles les Bains.
Taille 12 mm x 16 mm. |

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Mytilidae sp (3260)
Globuleux
et convexe, avec une expansion postérieure. Très fines cordes
circulaires sérrées. Sommet large et rond, recourbé. Pas de dent
visible.
Blanc
Réunion : une valve dans le sable de 50 m.
Hauteur 5,5 mm, largeur 6 mm. |

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Perna Philipson, 1788: comme Mytilus, mais sans adducteur antérieur
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Perna viridis (Linnaeus, 1758) (Coll. Drivas).
En forme de grande moule. Bord antérieur finement crénelé.
Face externe noire avec de nombreuses stries
concentriques de croissance, sous un periostracum épais vert. Intérieur
nacré avec des bandes jaunâtres.
Une seul valve sur le sable de 10-20 m.
Taille 43,9 x 90,2 mm. |

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Rhomboidella Monterosato, 1884: petit, convexe. Côtes radiales divergentes et bifurquées. Bords finement crénelés.
Rhomboidella sp. (3106)
Petite, très convexe. Fines côtes radiales bifurquées. Bords finement crénelés.
Dans le sable de 55-80 m. Très rare.
Taille maximale 2,7 x 1,3 mm. |

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Septifer Recluz, 1848: Epais, triangulaires, côtes radiales et filets concentriques
Septifer bilocularis (Linné, 1758). (756)
Triangulaire
incurvée, très convexe, bord antérieur concave. Face externe avec des
côtes radiales plusieurs fois bifurquées entre le sommet et la
périphérie, et croisées de fines stries concentriques, et de lignes de
croissance plus irrégulières.
Brun
pâle avec des taches verdâtres, mais parfois verte, orange, jaune ou
rouge. Intérieur bleuté, un septum bien marqué au sommet. Marges
crénelées. Vivante sous les pierres dans les lagons et en mer jusqu'à 15 m. Commune.
Taille maximale 36 x 19,2 mm. Spécimen 33 mm
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Septifer bilocularis (Linné, 1758). (2189bis)
Proposition Raymond Huet Forme aberrante...
Taille maximale 36 x 19,2 mm. Spécimen 15 x 7 mm
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Septifer excisus (Wiegmann, 1837). (2189).
Triangulaire
incurvée, valves très creuses, plus allongée et plus anguleuse que la
précédente. Face externe avec des côtes radiales bifurquées, incisées
en perles arrondis par des sillons transverses. Fines cordes
concentriques dans les intervalles. Face externe avec en outre de forts
décrochements comme si plusieurs coquilles étaient emboitées.
Brun très pâle. Intérieur avec un septum au sommet. Vivante dans les lagons ou en mer jusqu'à 15 m. Commune.
Taille maximale 32 x 14,9 mm. Spécimen 25 x 13 mm
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Septifer ramulosus (Viader, 1951). (2050).
Petite,
très triangulaire en raison d'une forte expansion postérieure. Fortes
côtes radiales tuberculées, leurs intervalles avec de fins sillons
concentriques. Côtes plus fines sur la partie antérieure.
Coloration variable, blanc crème, vert et beige, rouge Valves isolées dans le sable dragué de 40-60 m. Rare.
Taille maximale 13,7 x 8,3 mm. |

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