Sous-famille des CORALLIOPHILIDAE Chenu, 1859.( Fiche 1 )
Genres de coralliophilidae représentés à la Réunion
Fiche 1 |
Babelomurex Coen, 1922: Des rangées spirales d'épines pointues.
Coralliophila H. & A. Adams, 1853 : Dernier tour et ouverture très évasés. |
Fiche 2 |
Coralliophila La suite...
Leptoconchus Rüppell, 1835
Magilus Montfort, 1810: Très épais, vit à l'intérieur des coraux.
Mipus de Gregorio, 1885
Rapa Röding, 1798: Mince, globuleuse, vit dans les Alcyonaires. |
Babelomurex Coen, 1922:Des rangées spirales d'épines pointues.
Babelomurex ricinuloïdes (Schepman, 1911) (3061)
Très
large, biconique; des rangées spirales de forte épines incurvées vers
le haut, 10 par tour, 5 rangées sur le corps sous la rangée principale.
Un seul spmn juvénile vivant dans le sable dragué de 55 m.
Hauteur 4,2 mm. |

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Babelomurex sp 3693
10
plis axiaux arrondis par tour, mais la face ventrale du corps est
lisse. Epaule très anguleuse marquée par une corde spirale portant des
expansions triangulaires aplaties de haut en bas, irréguilères. Face
lisse en dessus d'elle, portant des cordes spirales; en dessous d'elle,
1 principale et 2 secondaires sur l'AD tour, 3 principales et 5 à 6
secondaires sur le corps. Ouverture ovalaire avec 5 lires sur la lèvre
extrene. Canal antérieur large et recourbé au bout. Ombilic ouvert.
Blanc.
2 spmns des casiers à crevettes de 700 m.
Hauteur 32 mm, largeur 20 mm.
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Babelomurex sp Martin 1 cf B. spinosus (A.Adams, 1853)
Spire
un peu moins haute que ouverture plus canal antérieur. Epaule marquée
par une série d'épines triangulaires aplaties de haut en bas, très
incurvées vers le haut presque jusqu'à la verticale. 10 épines au
dernier tour. Au dessus d'elles le tour est concave et horizontal avec
des plis axiaux peu marqués, un pour chaque épine. En dessous, 7
rangées spirales de petites épines, la 3 ème un peu plus forte. 4
cordes sur le canal antérieur. Bord columellaire réfléchi. Ombilic
ouvert cirulaire.
Blanc.
Diffère de B. ricinuloides par ses 7 rangées d'épines au lieu de 5.
1 spmn des casiers à crevette de 700 m.
Hauteur 30 mm, diamètre 25 mm.
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Babelomurex sp GH 2
Proposition Raymond Huet
Séparée de la précédente Coralliophila GH1 par
le fait que la partie horizontale des tours ne porte pas de corde
spirale, qu'il existe des côtes axiales au nombre de 8 par tour, et que
le canal antérieur est moins long et plus oblique.
Crabé dans les filets de 700 m, baie de St.Paul.
Hauteur 33 m, largeur 20 mm. |

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Babelomurex sp GH
Spire
de 7 tours, 7 plis axiaux par tour, croisant une corde spirale, formant
un tubercule pointu parfois orné d'une épine dirigée vers le haut. Sur
le corps, une seconde corde portant de petites épines serrées et
dirigées vers le haut, sous la première rangée.
1 spmn dans le sable de 50m
Hauteur 20 mm. |

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Coralliophila H. & A. Adams, 1853 : Dernier tour et ouverture très évasés.
Coralliophila abnormis (Smith, 1878). (2091).
Tours convexes. 10 côtes axiales par tour, surcroisées par des cordes spirales, 8 sur l'avant-dernier tour.
Blanc crème.
Trouvé mort sur le fond de sable à 20-30 m. Très rare.
Hauteur maximale: 13,9 mm.
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Coralliophila bulbiformis Conrad, 1837 Coll. Martin
Trés
large pour la hauteur, ouverture aussi haute que la spire. 5 forts plis
axiaux au demi-tour, surcroisés par de fines cordes spirales squameuses
serrées, 8 au dernier tour. Lèvre externe lyrée.
Blanc, ouverture violet pâle.
Vivant sur une épave à 25 m, St. Gilles.
Hauteur 34,3 mm. |

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Coralliophila clathrata (A.Adams, 1854). (2425).Synonyme : Trophon fossuliferum Tapparone-Canefri, 1880.
Sculpture
forte faite de plis axiaux, 8 au demi-tour, et de fortes cordes
spirales, 2 sur les tours, 5 sur le corps, plus une forte carène à la
base. Intervalles marqués de cordes secondaires. Certains specimens
n'ont pas de plis axiaux visibles.
Blanc, ouverture lisse et blanche.
Vivant en colonies sur les Actinia polythoa, à l'aquarium de St.Paul. Rare.
Hauteur maximale: 19,7 mm.
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Coralliophila costularis (Lamarck, 1816) (222).
Biconique,
ouverture de hauteur égale à la spire. 9 à 10 plis axiaux par tour,
surcroisés de crêtes spirales fines et serrées, et squameuses, les
écailles du corps presque épineuses.
Blanc sale, ouverture pourpre ou bleuté pâle. Intérieur de la lèvre externe strié.
Vivant sur les coraux de 12 à 30 m. Assez commun.
Des spmns plus allongés ont été décrits comme C.retusa H & A Adams, 1863.
Hauteur maximale: 26 mm. |

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Coralliophila curta Sowerby, 1894. (1298).
Tours
anguleux. 8 à 13 côtes axiales, et nombreuses cordes spirales
squameuses avec des nodules aux points d'intersection. Ouverture
arrondie, lèvre externe épineuse, avec à l'intérieur 6 plis allongés.
Beige pâle avec une large bande spirale plus pâle.
Mort dans le sable dragué de 10-20 m. Très rare.
Hauteur maximale: 11 mm.
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Coralliophila erosa (Röding, 1798). (214). Synonyme.C. dorbygnana (Petit, 1851)
Rhomboédrique,
entièrement couverte de cordes spirales squameuses, dont 3 plus fortes
à la périphérie, et une autre en dessous plus éloignée. Ombilic bordé
par une forte cordes squameuse.
Lèvre externe striée à l'intérieur et parfois violet pâle. Vivant en colonies dans les lagons, sur les coraux Acropora. Peu commun.
Hauteur maximale: 43 mm. |

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Coralliophila cf. erosa (Röding, 1798). (3698. Synonyme.C. dorbygnana (Petit, 1851)
Proposition Raymond Huet forme juvénile
Hauteur maximale: 17 mm. |

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Coralliophila fimbriata (A.Adams, 1854). (1735).
Modification: Raymond Huet
Ouverture
très évasée dépassant en hauteur la spire qui est recouverte chez
l'adulte par un repli du bord columellaire. Bords de l'ouverture épais
et feuilletés. Face externe avec une sculpture quadrillée forte, faite
de 3 ou 4 grosses cordes spirales croisées de côtes axiales plus
sérrées.
Entièrement blanc.
Trouvé mort dans le sable dragué de 12-60 m. Rare. Un spmn vivant dans un corail à 52 m.
Hauteur maximale: 16 mm. |
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(Coralliobia smithi unaccepted) Yen, 1942 (2745)
Variante de Coralliophila fimbriata (A.Adams, 1854).
Modification: Raymond Huet
Epais et feuilleté, aplati et d'ouverture arrondie, sculpté de fines côtes radiales.
Blanc
Trouvé mort dans le sable dragué de 30-40 m. Très rare.
Diamètre moyen 15 mm. |
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Coralliophila fritschi (Von Martens, 1874) Coll. Martin
Turriculé,
large, ouverture égale à la spire. Tours très anguleux à l'épaule,
marquée par une forte corde. Partie supérieure horizontale, avec 2
cordes; partie inférieure légèrement convexe, avec 4 cordes. 10 plis
axiaux par tour. Ombilic ouvert en fente, au milieu d'une expansion
columellaire du canal antérieur. Ouverture arrondie.
Blanc.
10 spmns crabés des casiers à crevettes de 700 m.
Dimensions 35 mm x 20 mm. |

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Coralliophila cf infantula (Kosuge, 1985) Coll. Huet
Spécimens Raymond Huet
7 mm, Réunion, décembre 2012 ci-contre

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Coralliophila cf infantula (Kosuge, 1985). (2646)
Proposition Raymond Huet
8
ou 9 plis axiaux par tour. Une forte corde marque l'épaule, très aiguë.
3 cordes squameuses.au dessus, 8 en dessous, plus 4 sur la base.
Protoconque rose.
Trouvé mort dans le sable dragué de 10-20 m.
Hauteur maximale 3,7 mm. |

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Coralliophila cf infantula (Kosuge, 1985) (3059)
Proposition Raymond Huet
Biconique,
spire aussi haute qu'ouverture plus canal antérieur. Protoconque à
sommet arrondi et lisse, suivi de 3 tours avec 2 carènes spirales
surcroisées de petites côtes axiales, 22 par tour. Téloconque de 3
tours très anguleux, portant 9 plis axiaux par tour, très saillants,
surcroisés par des cordes spirales serrées, 5 sur les tours, la
quatrième bien plus forte formant l'angulation de l'épaule, et portant
une épine arrondie aux points de croisement avec les plis. 10 cordes
sous l'épaule sur le corps et le canal antérieur.
Protoconque blanche, téloconque jaune beige à brun pâle.
Proche de Coralliophila sp 2646 dont elle se distingue par son extrémité antérieure rétrécie.
Morte dans le sable de 50 m.
Hauteur max. 5,5 mm, largeur 3,8 mm. |

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Coralliophila monodonta (Blainville, 182) (407).
Corps
aplati, ouverture très élargie, lèvre externe souvent échancrée par le
support. Nombreuses fines cordes spirales serrées. Columelle calleuse.
Intérieur teinté de pourpre.
Les exemplaires avec une dent à la columelle ont été nommés C.monodonta (Quoy & Gaimard, 1833).
Vivant dans les lagons sur les coraux
Pocillopora. Assez commun.
Hauteur maximale: 33 mm.
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Coralliophila violacea (Kiener, 1836). (216).
Mise à jour Raymond Huet
Globuleuse à spire courte. Nombreuses
cordes spirales squameuses serrées. Ouverture et intérieur pourpres.
Intérieur de la lèvre externe finement strié.
Vit dans les lagons et en mer sur les coraux Porites. Commun.
Hauteur maximale: 35 mm. |

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Coralliophila pulchella (A.Adams, 1854). (2590).
Epaule
anguleuse à mi-hauteur du corps. 6 forts plis axiaux au demi-tour.
Fortes cordes spirales serrées. Canal antérieur recourbé.
Couleur rose très intense.
Mort dans le sable dragué de 20-40 m. Rare.
Hauteur maximale 16 mm.
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Coralliophila radula (A.Adams, 1855). (817).
Globuleuse
à spire courte, et canal antérieur large et allongé. Cordes spirales
serrées squameuses, inégales. Columelle calleuse. Lèvre externe
finement dtriée sur sa face interne.
Ouverture et intérieur pourpre.
Diffère de C. neritoidea par le canal antérieur plus long.
Vit en colonies sur les coraux Pavona, de 10-60 m. Peu commun.
Hauteur maximale: 43 mm. |

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Coralliophila robillardi (Lienard, 1870). (1280).
Légère, plus globuleux que C. fimbriata, avec une sculpture quadrillée plus fine.
Entièrement blanc.
Trouvé mort dans le sable dragué de 12 m. Très rare.
Hauteur maximale: 16 mm. |
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Coralliophila squamosissima (E.A.Smith, 1876) Coll. Drivas.
Globuleuse, tours convexes. Cordes spirales squameuses très serrées, alternant une forte et une faible.
Un seul spmn crabé trouvé à 55 m.
Hauteur 37 mm.
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Coralliophila tokioi Kosuge, 1985. (221).
5
tours convexes, 7 plis axiaux au demi-tour, surcroisés de cordes
squameuses, 8 par tour, alternant une forte et une faible. Canal
antérieur large court et oblique.
Couleur brun-jaune pâle, plus foncée à l'intérieur.
Vivant dans le sable dragué de 54 m. Très rare.
Hauteur maximale: 10,5 mm.
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