Les récifs coralliens constituent une barrière physique
protectrice du trait de côte ayant permis
l'accumulation des plage de sable blanc : la diminution de leur
vitalité est en partie à l'origine de l'érosion ; si la barrière
venait à ne plus jouer son rôle protecteur, ce sont les aménagements
littoraux qui pourraient être menacés :
Photo Alain Weber
"La capacité des récifs coralliens de protéger la côte des vagues et
des tempêtes varie d'un endroit à un autre et dépend de la topographie
et de la taille du récif."
Source : Communiqué de presse de l'UNEP / 24/01/2006, Un rapport du
PNUE présente l'argument économique pour la conservation des coraux et
des mangroves .
In the front line Shoreline protection and other ecosystem services from mangroves and coral reefs.
Néanmoins le rapport estime qu'un récif corallien
typique peut absorber jusqu'à 90 % de la force d'impact d'une
vague, protégeant ainsi le littoral et les infrastructures contre
l'érosion et les dégâts.
Des études du Sri Lanka indiquent qu'un kilomètre carré de récif
corallien prévient annuellement contre l'érosion de 2.000 mètres carré
de littoral.
Les coûts d'installation de brise-lames artificiels faits de
tétrapodes en béton autour de Malé, aux Maldives, s'élèvent à 10 millions US$ par kilomètre. Ceci a été entrepris
après la dégradation du récif naturel !